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Saga de la famille Wack

Une saga familiale est un récit, une épopée à caractère quasi mythologique racontant l'histoire d'une famille sur plusieurs générations. Pour la famille Wack c'est un ensemble de récits et de légendes que j'ai regroupé sur cette page. D'autres versions et affirmations circulent su le net, elles se recoupent sur une quasi certitude : nos ancêtres sont originaires des iles britaniques.

INTRODUCTION
J'ai tenté de retracer dans ses grands traits, et cela grâce aux legendes, aux récits transmis de bouche à oreille et à des faits réels, l'histoire de la lignée des Wack. Et grace d'autre part à l'écusson et aux armoirier familiales dont l'existence démontre des fonctions influentes de certains membres de notre famille a la fin du Moyen-âge.
C'est certainement vers le milieu du quinzième siecle que la famille s'est scindee en deux branches:
- l'une se developpant autour de la commune d`Annweiler dans Palatinat, tandis que
- l'autre èvoluait à partir de Rubenheim dans la région sarroire et lorraine.
Je vous propose de porter aujourd'ui tout notre interêt sur l'aièul de cette dernière branche qui a réussi, l'un des rares avec sa famille, à échapper au massacre de la guerre de trente ans et dont les descendants se sont largement implantés dans la région. Cet aieul, de son nom Johann Wack vivait de facon aisée a Rubenheim en Sarre et avait pris, visiblement en bon rapport avec le seigneur actuel, la fonction de maire de son village.
Quelle fut sa destinée, ainsi que celle de sa famille?
C'est a cette question que va essayer de répondre, avec nos remerciements, et au vu des conditions de vie régnant à l'époque, M. Gunter Altenkirch qui habite actuellement la commune de Rubenheim.

Siegfried Wack

Situation dans la vallée de la Blies inférieure après le déclenchement des opérations pendant la GUERRE de TRENTE ANS


ll n'e×iste pratiquement pas d'actes probants sur les faits de guerre du 17ème siècle. Ceux existants sont remplis de descriptions des horreurs infligées a la population et il convient de les accepter avec beaucoup de circonspection.
En ce qui concerne la situation spécifique du "Bliesgau" j'ai recueille la tradition comparable aupres de personnes agées jusqu'en1977. Les exemples cités sont également valables pour les "Pays" environnants Sarre, Palatinat, Lorraine.
ll est établi que la GUERRE deTRENTE ANS et les guerre de Succession menées en pays Sarrois par la FRANCE, ont totalement ruiné le pays. L'ancien Juge de Paix, F.K.DERRUH de Blieskastel a laissé des notes manuscrites sur cette période de guerre. D'apres lui, des troupes polonaises ont devasté le "Bliesgau", surtout Blieskastel et ses environs, dès 1621. Les années suivantes, le passage de troupes, pillant et massacrant, a eu pour effet de réduire considéreblement la population : sur 30 familles vivant A Blieskastel il n'en restait que 4 en 1662 et 2 a Rubenheim, on parle ici de familles imposables, chefs de famille capables de payer un impôt (chiffres déduits des Roles d'Imposition établi a cette époque pour arrêter l'invasion ottomane qui avait atteint Vienne)
ll est faux d'affirmer que la population ait été décimée uniquement par décès: il y eut aussi fuite vers des régions plus calmes, par exemple vers la région des Alpes ou même vers la direction de l'est.
ll est tout de même à remarquer que le pays, pratiquement déserté et dont il n'y avait plus rien à tirer, était encore convoité. Garder la main dessus était déaà rentable: En période de crise, la terre pouvait 'être monnayée.
A cause de cela l'administrateur d'Eltz se dépechait de vendre ses propriétés à Blieskastel et les environs. L'acquéreur: Damian Hartard von der Leyen, alors Chanoine capitulaire à Mayence qui dispossait non seulement des fonds mais aussi une grande envie en spéculation.
La famille von der Leyen, originaire de Gonsdorf Moselle, devint peu a peu propriétaire des terres de la Blies autour de Blieskastel. En 1660, l'archevéque de Trèves, Karl Kaspar von der Leyen donna en fief a ses deux freres Hugo et Damian Hartard, la seigneurie de Blieskastel pui appartenait au Prince Electeur de Treves. Damian est considéré aussi comme le batisseur du chateau; il est également le promoteur du repeuplement de la région avec les colons étant essentiellement originaires du Tirol et de la Suisse.
La population restante s'est contentée de s'approprier les batiments existants, abandonnes par leurs propriétaires. ll est A supposer que les ruines et les caves furent dotées d'un toit, souvent recouvert de terre et de végétation servant de camouflage à l'approche des troupes et hordes de pilleurs. Souvent la seule piece de la cave ou se trouvait le puits, fut rendue habitable. Vers 1700, il ne subsistait aucun batiment d'avant 1630 à l'exception des clochers fortifiés ayant servi de refuge, ce qui est le cas dans la vallée de Rubenheim et des trois clochers ronds de la vallée de la Blies inférieure. Cette situation avait persisté pendant 50 ans.
L'agriculture connut alors une situation unique: La région vallonnée, de tous temps cultivée en plaine et boisé sur les hauteurs était devenue méconnaissable car la forêt s'était étendue vers les vallées, Jusqu'au milieu du village actuel de Rubenheim. Les exploitations situées sur les pentes turent détruites et reconstruites seulement aprés 1700.

Comment et de quoi vivaient les gens à cette époque?
L'agriculture était totalement à plat. Non seulement elle ne procurait aucun bénéfice mais n'arrivait pas à produire les denrées nécessaires à l'e×ploitant et sa famille. Elle était aussi pratiquée à la dérobée: champs de céréales et de racines alimentaires éparpillés et cachés derriere haies et bosquets. Malgré cela, les troupes e×torquaient les réserves aux paysans, même au prix de tortures.
Dom CALMET cite dans son "HISTOIRE DE LA LORRAINE", des scènes d'horreurs et de canibalisme; le manque d'animaux de trait aurait obligé les paysans à s'atteler eux-mêmes à la charrue, le relachement des moeurs se serait généralisé crime de sang et viols n'auraient pas été le seul fait de la soldatesque.

Après cette terribles période de récession, un miracle économique eut lieu. Les princes y contrihuèrent certes, mais il fut surtout 1'oeuvre des pionniers sur le tas. Parmis eux, les ancêtres de la famille WACK tinrent un rôle prépondérant dans cette région, notamment à Rubenheim.
Nous citerons
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WACK PAULUS, né en 1601 mort en 1673. Nous le trouvons sur un dénombrement en 1651 et 1666 avec une meution: "Ne posséde que 2 chevaux boiteux et rien d'autre“. Ses 4 enfants sont nés vers 1660. Il a vécu les années de terreur.
Son 2e fils JOHANN (1656-1725) grand pionnier de la reconstruction, Maire de Rubenheim de 1690 - 1704. Possédait en 1693, 6 chevaux pour exploiter quelque 60 hectares. Pere de 9 enfants nés de 1677 à 1701. Il est l'ancêtre de la plupart des WACK d'aujourd'hui.
Ses fils :
- Jean Paul - 7 enfants
- Jacob - 13 enfants de ses 2 mariages furent tous deux Maires de Rubenheim
- Jean-Michel, partit pour Gersheim
- Kaspar, partit pour Reinheim
- Adam, part en Lorraine à Woelfling-lès-Sarreguemines

Voici quelques ancêtres de la famille WACK qui ont vécu et façonné la période d'histoire que nous avons écrite.
Nous n'avons surement pas à rougir d'eux.

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Gunter Altenkirch, Rubenheim

L'origine anglaise

Selon la tradition, la famille Wack est originaire d'Angleterre et s'appellerait à l'origine Waugh. Le premier Wack attesté jusqu'à présent en Allemagne est un certain Peter Wack, qui est mentionné comme gardien du Kirehturm (clocher de l'église) à Annweiler unter dem Trifels près de Landau en 1485.

Étant donné que le Peter Wack susmentionné apparaît à Annweiler et que, selon la tradition, la famille est originaire d'Angleterre, on ne peut écarter la possibilité que l'ancêtre du Peter Wack mentionné en 1485 se soit trouvé dans la suite du roi Richard Coeur de Lion qui, en 1193, était prisonnier sur le Trifels près d'Annweiler et soit resté à Annweiler après la libération du roi. Aujourd'hui encore, des porteurs du nom Wack vivent à Annweiler.

Le prochain Wack certifié est Casper Wack en 1542 à Saarwerden (Sarre-union) dans l'ancien comté de Nassau-Sarrewerden, Neute appartenant à la Lorraine, qui fut taxé de 3 batz à l'impôt sur les Turcs, son fils Hanns de 2 batz et son fils d'1 kreuzer.

Vers 1602, un certain Hans Wack ( Wackh) apparaît à Salzbourg et porte un blason. Armoiries : un buste d'homme tenant une pique. Bijou : le même. Ces armoiries sont dites "parlantes". L'homme à la pique est un "gardien". Le nom Wack est lié à celui de "gardien".

en 1698, un certain Johannes Wack était majeros ( maire ) dans le petit village de Rubenheim dans la vallée de la Blies. Il est mentionné dans la liste de recensement de cette année-là, ainsi que dans le registre des corvées de l'administration de Blieskastel, qui date des années 1704-1714 environ. De ce Johannes Wack, on peut établir une généalogie ininterrompue de tous les Wack qui résident dans la vallée de la Blies ou qui en sont originaires. Selon d'autres traditions familiales, deux frères Wack, dont l'un avait les cheveux foncés et l'autre les cheveux roux, étaient établis dans ce qu'on appelle le Westrich (Palatinat occidental et partie limitrophe de la Lorraine, au début des comtés de Nassau-Sarrebruck et de von der leyen).

En 1575, la Réforme fut introduite dans les comtés de Nassau-Sarrebruck et de Sarrewerden et on peut supposer que deux fils ou petits-fils de Kasper Wack, déjà mentionné en 1542, sont les ancêtres des deux lignées, dont le Wack noir resta sur le territoire des comtes de Nassau-Sarrebruck et devint protestant selon la confession du souverain, tandis que le Wack rouge, pour rester catholique, se rendit sur le territoire voisin des comtes catholiques von der Leyen et y perpétua sa lignée.

Neustadt a/Haardt, le 22 décembre 1929.

signé ed. Wack.

Traduction à partir de la langue allemande

L'origine irlandaise

D'après une tradition familiale très répandue, 3 frêres Wack, venus des îles britaniques, probablement d'Irlande se seraient installés chez nous. Il n'existe aucune preuve d'ordre documentaire mais cette tradition est plausible. Leur arrivé pourrait être mise en relation avec la 3ème Croisade (1189-1192) à l'issu de laquelle le roi Richard 1er Coeur de Lion était tenu prisonnier au Château fort de Trifels près d'Annweiller au Palatinat où ils se seraient installés.

Sinon remonter au 4ème siècle où des moines Irlandais sont venus prêcher l'Evangile sur le continent, cela parait assez invraisemblable.

L'origine irlandaise ou écossaise

Il est question d'une autre tradition familiale qui veut que les Wack descendent de 3 frêres venus d'Irlande ou d'Ecosse :

- ils se seraient installés en 3 endroits différents : Duché de Lorraine - Duché de Deux-Ponts - Comté de Nassau-Sarrebrücken ou de Blieskastel

- ils auraient été chassés de leur pays sous le roi Henri VIII (15ème siècle), fondateur de l'Anglicanisme pour refus de se convertir.

- ils auraient été compagnons d'une corporation d'artisants de Marie Stuart.

- un descendant d'un de ces frêres s'est installé à Rubenheim vers le milieu du 16ème siècle et dont descendent les Wack de Lorraine de Sarre et du Palatinat, ces branches sont de religion Catholique.

- un autre des frêres est devenu protestant dont sont probablement issues les branches de confession protestante d'Annweiller (Palatinat) et d'Alsace.

 

Les armoiries de la famille Wack

Les armoiries de la famille Wack figurent au tableau 32 et 40 de l'Armorial (Siebmachers Wappenbuch) des familles bourgeoises allemandes.

Elles appartenaient à Frédéric Wack armé chevalier au chateau de Triefels (Palatinat) en 1170 par l'Empereur du Saint Empire Germanique Frédéric 1er Barberousse (le récit de la cérémonie d'adoublement est conservé dans les archives de la famille Von der Leyen)

Elles ont également été découvertes chez un certain Hans Wack décédé en 1602 de passage à Salzburg (Autriche).

Description du blason : les émaux ou métaux du blason sont inconnus, c'est pourquoi il est tenu de sable et d'argent. Les meubles de l'écu sont constitués sur le tout par un page ou héraut d'armes tenant en senestre un javelot. Les ornement extérieurs sont des lambrequins fleurdelisés. Le timbre est formé par un heaume héraldique de type armet, lisière abaissée, surmonté d'une couronne de laquelle émerge un buste d'homme barbu tenant un javelot.